samedi 19 juillet 2014

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06/07/2014 21:11

Disparate pluie diluvienne en ces premiers jours de Juillet. Une combinaison tumultueuse de chaleur lourde, d'eau abondante et de vents lacérant le ciel bleu supposé être, vient d'embaumer la ville rose depuis quelques jours. C'est d'un étrange inattendu en cette période estivale censée être des plus radieuse dans les mœurs et les livres pour enfants. Alors que l'on pourrait s'attendre à sortir les claquettes et lunettes de soleil 7/7, on se retrouve à patauger dans des flaques en Converse en prenant bien soin d'éviter les grosses flaques afin de ne pas laisser l'eau rentrer par ces 2 petits trous situés sur le côté (destinés à faire respirer le pied) que tous les possesseurs de Converse connaissent bien. Mais même si le soleil n'est pas à son poste habituel, il règne dans la ville une certaine forme d'allégresse. L'individu lambda semble plus avenant et moins réticent à interagir avec autrui. C'est cool. Ça donne lieu à ces échanges à la fois éphémères mais qui marquent. Ces moments de vie tellement en divergence avec la routine individualiste qui règne actuellement dans une ville régie par les maîtres mots de notre ère de consommation que sont « plus rapide », « moins cher », « plus performants », « dernière nouveauté». Ces brèves de vie qui viennent apaiser la cadence qui fait que l'on tire la gueule dans le métro le matin en allant au travail.


(…) J'ai l'impression de me perdre dans les turpitudes de ces phrases complexes à la recherche de la locution idéale à la situation …

Je ne pense pas que l'Homme soit foncièrement mauvais, il est juste soumit à des biais qu'il a créé lui-même afin de le divertir, de le faire grandir ou de faire de lui un membre d'un groupe / groupuscule. C'est sa réaction à tout ça qui fera qui il est vraiment. Réaction qui appartient au libre arbitre ? Réaction liée au déterminisme de son capital socio-culturel ? Réaction induite en fonction de l'être bio-psycho-social ?
Ouhlala que de questions !

J'ai un coloc' qui se complait à dire « Déjà qu'on s'emmerde à survivre, on va pas se chercher de nouveaux problèmes ».


Certains voient Toulouse comme une ville rose, d'autres s'efforcent de la voir ainsi.


Des fois pour voir la vie en rose il faut se mettre du PQ devant les yeux, des fois il suffit de contempler ce qui est.