dimanche 3 janvier 2016

"Eh à l'année prochaine !"

L'année 2016,

Nous y voilà en plein dedans. Qu'on le veuille ou non, le système temporel inventé par l'homme, et ne régissant à aucune loi de la Nature, nous accapare dans ses turpitudes. Les couloirs du temps sont ouverts et, malgré leurs dédales, ne laissent aucune place au répit, au repos, au temps-mort.

Alors quoi ? Les cotillons, les serpentins, le champagne, le doliprane, et au milieu de tout ça on se souhaite la bonne année !? Cette fois-ci, je n'ai pas envie de souhaiter une "bonne" année. Une période de 365 jours ne peux être que bonne, seul le bilan global pourrait l'être, et encore... Non, une année entière ne sera pas bonne. Il y aura des hauts et des bas, des envolées et des chutes, des gains et des pertes. Seulement tout cela est nécessaire ! Il faut qu'il y ait du laid pour pouvoir apprécier le beau à sa juste valeur; il faut que résonne le bruit afin de pouvoir, par la suite, mieux appréhender le silence; il faut de la pluie pour chérir les doux rayons de soleil; il faut du sucré pour aller avec le salé; il faut des départs pour mieux se retrouver... il faut du yin dans le yang; du côté clair et du côté obscur; un mélange poivre-sel équilibré.

Alors dans tout ça, je ne vais pas souhaiter une bonne année non. Je n'ai pas envie de m'en remettre à la providence en espérant que cette année se passe bien. Je n'ai pas envie de souhaiter la bonne année de façon conventionnelle car je ne voudrais pas que l'on soit spectateur impuissant de l'année qui passe en se disant "de toute façon, c'est une année de merde" (comme si, la période de 365 jours révolus, le climat ambiant changeait en même temps que la conscience collective).

Je préfère souhaiter à tout un chacun de pouvoir trouver du positif dans les pires moments; de prendre cette année et les autres à venir avec beaucoup de philosophie et le plus de sagesse et de compassion possible.
Au final, cette année 2016, elle ne sera que ce que l'on décide.

Nous sommes les écrivains de nos vies, le sculpteur et la pierre, le peintre et la toile.

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