samedi 21 juin 2014

Je possède une tasse Kid Paddle.

Bonjour, bonsoir,
Je ne sais pas vraiment sur quel fuseau horaire se situe le lecteur de ces lignes alors j'ai préféré rester dans le vague sur les premiers mots d'accroche censés mettre l'intéressé à l'aise. Quoiqu'il en soit permets moi, lecteur, de te souhaiter la bienvenue sur ce blog. Données informatiques, virtuelles mais néanmoins mondialement accessibles de par la toile numérique.
En guise de préface je ne poserais pas la question « Mais où est donc Ornicar ? » mais plutôt les interrogations suivantes : Qui ? Quoi ? Pourquoi ? Comment ?
Je me lance donc, pas physiquement bien entendu, à répondre à cela.


Qui ?
Je m'appelle Sébastien. Je suis quelque part convaincu qu'il existe 3 personnes en chacun de nous; celle que l'on pense être, celle que l'on souhaiterait renvoyer aux yeux des autres (par désirabilité sociale, ou quelconque autre biais), et enfin celle que l'on est vraiment. J'ai, à ce jour, 25 ballets. J'aime beaucoup les lardons et le café mais je n'aime pas les gens qui klaxonnent dans les embouteillages. J'officie à la basse et au chant dans un groupe de punk rock du nom de BIAS. Le reste sera plus ou moins divulgué de manière plus ou moins cachée au fil des lignes.


Quoi ?
Un blog. Tout simplement. Un homme que j'admire énormément a dit un jour « le blog est à la presse, ce que le podcast est au documentaire ». Ne pouvant prédire l'avenir, je ne promets pas d'actualisations programmées et régulières, mais plutôt selon l'envie, l'inspiration, la vapeur à évacuer.
On ne parlera pas de plume, ni d'encre coulant d'un stylo Bic. Ce sera ici des pensées, des émotions traduites dactylographiquement. Tantôt avec éloquence, parfois en langage familier mais tout le temps en sincérité pure.

Ce qu'il y a de marrant avec l'écriture, c'est que, au niveau de l'interprétation, on peut faire concorder ce que l'on veut.
Par exemple, EN LISANT CECI ON PEUT TRÈS BIEN IMAGINER QUE JE SUIS EN TRAIN DE CRIER !!!!
Ou alors je peux chuchoter...
Ou m'exclamer comme un marquis enduit d'eau de Cologne !
C'est là aussi où réside la difficulté. Être capable de faire comprendre, de faire vivre au lecteur, à travers des mots, un état émotionnel.


Pourquoi ?
On pourrait voir dans la réalisation d'un blog une envie de partager, une envie de transcrire par écrit ce que l'on voit / ce que l'on vit, une envie d'être lu(e). Je ne sais s'il s'agît, dans mon cas, de blessure narcissique ou de pouvoir me servir de cet outil comme catharsis afin d'expulser la pression contenue dans la cocotte minute que je suis, ou encore même par simple plaisir d'offrir. Je sais juste que j'ai mis énormément de temps à me décider avant d'écrire ce blog. La peur du jugement mêlée à certains complexes d'infériorité sûrement ...
Reste que le résultat est là.


Comment ?
Avec mon bon vieil ordinateur portable qui fait beaucoup de bruit car le ventilateur ne fonctionne pas très bien.
En écoutant de la musique selon l'humeur, le temps, la période.
Je ne tape qu'avec 7 doigts. Parfois 8. Peut-être qu'avec une plus grande dextérité ou une plus grande rapidité j'aurais pu retranscrire tout ce que j'ai en tête au moment voulu, mais j'ai tendance à réfléchir plus vite que ce que je n'écris.
Les fautes d'orthographes feront parties intégrale du décor, bien que j'essaierais de les minimiser au maximum. Aussi, à mes professeurs de Français du collège, du lycée et à ma mère qui m'a fait suivre le CNED pendant 4 ans, je m'excuse d'avance.


Maintenant que j'ai répondu à ces questions afin d'introduire mon blog, je veux bien répondre aux questions (s'il y en a) que l'on voudrait me poser. Tout commentaires, critiques ou suggestions sont les bienvenus bien entendu. Il est facile d'avoir raison lorsqu'on parle seul, alors n'hésitez pas à me corriger / contredire.
Je ne sais pas si l'on se connait assez pour que je puisse tutoyer la personne lisant ces lignes, aussi j'oscillerais entre vouvoiement et tutoiement.
Au risque de citer B. Cantat j'écrirais selon l'inspiration, « comme elle vient », en étant relativement transparent (bien que je m'interdise certains écrits afin de pouvoir préserver un minimum la palissade de mon jardin secret destiné à la / aux personne(s) qui détien(nen)t / la clef).



C'est assez bizarre de se dire qu'au final cet assemblage de 1 et de 0 sera visible par n'importe qui. Ça fait presque peur.


En guise de conclusion de ce premier article je dirais que ma vie ressemble à un énorme Jackson Pollock; c'est le bazar et on y comprend pas grand chose à première vue. Tout est fouillis. Mais si l'on prend le temps de s'arrêter sur certains aspect du tableau ou qu'on le contemple dans son intégralité, il s'avère quand même très beau.
La peinture est encore fraîche et le pinceau loin d'être posé. Je suis à la fois le peintre et le tableau. Bienvenue. 


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